Garance et Turlupin, deux personnages apparentés à ceux de la Commedia dell’ Arte entrent sur le plateau vide. De la gare à l’école, de l’église à la poste en passant par la mairie, les boutiques et les maisons aux volets clos ils plantent le décor du « village où tout va bien ». L’Homme en gris, serviteur obséquieux de l’Homme riche, veille à ce que tout soit précisément en place. Il y a comme il se doit la maison prétentieuse de l’Homme riche et, à l’écart, la petite maison de la Femme au balai. Cette femme anonyme qui travaille sans relâche dans les rues ou les couloirs de l’école et que tout le monde ignore. Mais de façon « inattendue pour un village qui n’attendait rien » un groupe de musiciens débarque avec « un petit air bizarre et beau ». Un air de musique qui va sérieusement perturber l’ordre du « village où tout va bien ». Car la Femme au balai va bientôt, elle aussi, vouloir chanter et même oser danser…

Texte non édité / Disponible sur demande (SACD)

Création à Lyon en mars 1971 par le Théâtre des Jeunes Années (TJA) au Théâtre du Huitième

Texte Maurice Yendt / Mise en scène Maurice Yendt / Décor et costumes Henri Mouvant / Musique Jean-Guy Bailly / Mouvements chorégraphiques Marie Zighera / Avec Yves Barbaut, Janine Berdin, Philippe Bianco, Christiane Cayre, Jean-Jacques Cayre, Alain Gauquier, Gilles Gérardin, Gilbert Guillaud, Bernard Guyennon, Patrice Kahloven, Claude Moreau / Régie Jacques Tripodi / Réalisation des costumes Renée de Gaudenzi, Gilberte Maspero / Réalisation du décor André Vigouroux / Création mars 1971 au Théâtre du Huitième à Lyon